dimanche 22 novembre 2009

NO ban for Rock Concerts in Lebanon | Facebook

Des libanais contre la censure imposee par des ecclesiastiques :

NO ban for Rock Concerts in Lebanon | Facebook:

."Guys we are gathered here just to show these ignorants, what normal people are saying about the messages sent to all schools by Tabet and Abou Kasem. Sure they should be receiving echoes from this. We will do even much more, and will not rest until these two persons are replaced by 2 other persons deserving to be the Secretary general of Catholic schols and for the other, the contact of the Catholic Church with the General security. After all, if a rock CD is Banned or a movie, it's 90% of the time because of Aboukasm decision in General Security, and if Da Vinci Code was banned in Lebanon it's because of these 2 persons. Horrible uneducated persons..."
http://www.facebook.com/group.php?gid=175178454579&ref=mf

Ce qui donne en francais ceci:
Les gars nous sommes réunis ici juste pour montrer à ces ignorants, ce que les gens normaux disent à propos des messages envoyés à toutes les écoles par Tabet et Abou Kacem. Bien sûr qu'ils devraient en recevoir des échos de cette situation. Nous allons faire encore beaucoup plus, et ne nous reposerons pas jusqu'à ce que ces deux personnes soient remplacées par 2 autres personnes méritant d'être le secrétaire général des ecoles catholiques et pour l'autre, le contact de l'Eglise catholique avec la sécurité générale. Après tout, si un CD rock est interdit ou un film, c'est 90% du temps en raison de la décision Aboukasm à la sécurité générale, et si Da Vinci Code a été interdit au Liban, c'est à cause de ces 2 personnes. Horrible personnes sans éducation .."

D'autres internautes font remarquer sur le site Agoravox:

"Peut-être que le père Marwan Tabet, au lieu de dénoncer les dérives du Rock, avec les mouvements Gothics et néo Gothiques, devrait comprendre le mal-être des jeunes, obligés de s’expatrier, ne trouvant pas d’emploi à la mesure de leurs diplômes acquis au Liban,, s’ils ne sont pas fils ou filles à Papa, se faisant tancer par leur ainés sur "ce paradis" qu’était le Liban et l’enfer qu’il est devenu actuellement.

Les autorités religieuses, au lieu de dénoncer, devraient aider, créer des emplois à ces jeunes, ils sont parmi les plus grands propriétaires libanais et à ce titre, parmi les plus riches institutions libanaises. Un jeune souhaitant s’installer au Liban, peut-il s’affranchir de ses parents en se payer un appartement correct à des prix corrects ? Non, louer, encore moins.

En tant que secrétaire général des écoles catholiques, il devrait alors œuvrer en faveur des jeunes, il ne suffit pas seulement de former les élèves à un métier, il faut aussi les suivre, leur assurer que le métier auquel ils sont formés débouche sur un emploi correct et payer correctement. Il faut leur assurer non pas un présent mais un avenir, il s’agit là de la véritable mission des établissements scolaires et universitaires."

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/les-libanais-de-facebook-se-65356

Cela donne à reflechir sur la strategie de l'Eglise locale pour faire adequatement face aux problemes pareils.

Les Libanais de Facebook se mobilisent pour le Rock And Roll - AgoraVox le média citoyen

Les Libanais de Facebook se mobilisent pour le Rock And Roll - AgoraVox le média citoyen:

"Un des derniers groupes créés sur Facebook fait part de la lettre adressée par le Père Marwan Tabet, secrétaire général des Ecoles Catholiques contre l’organisation du festival Rock de Beyrouth 2009

jeudi 12 novembre 2009

Le congrès de l’Ucip pour la première fois à Ouagadougou

Le congrès de l’Ucip pour la première fois à Ouagadougou: "Ouagadougou abritera pour la première fois, du 12 au 19 septembre 2009, le 23e congrès mondial de l’Union catholique internationale de la presse (Ucip). En prélude à cette rencontre, le comité d’organisation, présidé par Alexandre Le grand Roamba, président de l’Union catholique africaine de la presse (Ucap), était face à la presse. Cette étape marque le début des activités du comité national d’organisation (Cno). Pour l’occasion, les conférenciers ont déballé les grands axes du programme d’activités du congrès."

samedi 7 novembre 2009

Sous la pression du Hezbollah, une école retire un manuel parlant d’Anne Frank

l


Liban l’Orient- le jour samedi, novembre 7, 2009

Des extraits du « Journal d'Anne Frank » - une jeune juive morte dans un camp de concentration nazi - ainsi que des explications relatives à l'œuvre ont été coupés d'un manuel scolaire utilisé par un établissement libanais à la suite d'une campagne du Hezbollah selon qui l'ouvrage fait la promotion du sionisme, rapporte l'AFP.
La polémique a éclaté après que le Hezbollah eut appris qu'un manuel scolaire utilisé par un établissement privé de langue anglaise situé à l'ouest de la capitale contient des extraits du Journal d'Anne Frank.
La chaîne du Hezbollah, al-Manar, a dénoncé l'ouvrage, estimant qu'il se concentre sur la persécution des juifs. « Ce qui est plus dangereux encore est la manière dramatique et théâtrale dont le journal est relaté, il est chargé d'émotion », estime la chaîne dans un reportage diffusé la semaine dernière. Il se demande pour combien de temps encore le Liban « restera une arène ouverte pour l'invasion sioniste de l'éducation ».
Un membre du conseil de gestion de l'école, Jimmy Choufani, a indiqué à l'AFP que l'établissement avait décidé d'abandonner le manuel en question à la suite de cette polémique. Il a demandé à ce que l'établissement ne soit pas identifié. L'Orient-Le Jour, qui a mené sa propre enquête, a appris par la suite qu'il s'agissait de l'École secondaire adventiste de Mousseitbé (Mousseitbe Adventist Secondary School), le livre en question étant The Interactive Reader Plus for English Learners, pour la classe de quatrième (8th grade).
Dans un commentaire à la chaîne al-Manar, le député Hussein Hajj Hassan a critiqué l'établissement scolaire concerné et « son manque de discernement dans le choix de ses manuels ». « Ces établissements respectables enseignent la prétendue tragédie qu'a vécue cette fille, alors qu'ils ont honte d'enseigner la tragédie du peuple libanais, du peuple palestinien... la tragédie des gens du Sud, provoquées par l'occupation sioniste », a-t-il dit.

Seconde campagne d'intimidation
De son côté, l'organisation Aladdin's Project, basée à Paris, qui lutte contre la négation de l'Holocauste et qui a été la première association à traduire le Journal d'Anne Frank en arabe, a condamné dans un communiqué « la campagne d'intimidation menée par le Hezbollah », ajoute l'AFP.
Le juge Naïm Kalaani, membre du comité de boycott des produits sionistes, a estimé, pour sa part, que « l'utilisation de ce livre est une violation du code pénal libanais » et une initiative « vers la normalisation avec Israël ». Mais le journaliste et criminologue Omar Nachabé a rejeté de tels arguments qu'il a qualifiés « d'infondés ». « La loi parle de l'État d'Israël, du drapeau israélien, de l'entité d'Israël en tant que nation », a-t-il dit. « Or Anne Frank n'est pas israélienne », a-t-il ajouté, précisant « qu'Anne Frank fait partie de la littérature mondiale » et que l'œuvre est disponible sur Internet, précise l'AFP.
Rappelons qu'Anne Frank a écrit son journal entre 1942 et 1944, alors qu'elle se cachait des nazis dans une cave à Amsterdam avec sa famille. Elle est morte à l'âge de 15 ans dans le camp de concentration de Bergen-Belsen. Son journal a été publié à titre posthume.
Contactée par L'Orient-Le Jour, la ministre de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur, Bahia Hariri, a préféré prendre connaissance du problème et avoir accès au manuel scolaire en question avant d'effectuer le moindre commentaire. « Nous prenons la question très au sérieux et allons traiter le problème avec responsabilité, dans le cadre des institutions », a-t-elle affirmé. Elle a toutefois précisé que la censure n'est pas l'affaire du ministère de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur, mais de la Sûreté générale.
Le parti chiite s'en était pris le mois dernier à un autre manuel scolaire utilisé dans une école privée réputée de Beyrouth-Ouest dans lequel le Hezbollah et le mouvement islamiste palestinien Hamas sont qualifiés d'organisations terroristes à l'issue des attentats terroristes du 11-Septembre, raconte encore l'AFP. Ce manuel, publié aux États-Unis, a été utilisé pendant des années par l'école et le chapitre en question est habituellement coupé par la censure au Liban. C'est un exemplaire non censuré acheté à l'étranger par un élève qui aurait provoqué la polémique.


Liban: Hezbollah contre la publication d'extraits du Journal d'Anne Franck
(AFP)
BEYROUTH — Des extraits du journal d'Anne Franck ont été coupés d'un manuel scolaire au Liban à la suite d'une campagne du Hezbollah selon qui l'ouvrage fait la promotion du sionisme.
La polémique a éclaté après que le Hezbollah eut appris qu'un manuel scolaire utilisé par un établissement privé de la capitale contient des extraits du Journal d'Anne Franck.
La chaîne du Hezbollah Al-Manar a dénoncé l'ouvrage estimant qu'il se concentre sur la persécution des juifs. "Ce qui est plus dangereux encore est la manière dramatique et théâtrale dont le journal est relaté, il est chargé d'émotion", estime la chaîne dans un reportage diffusé la semaine dernière.
Il se demande pour combien de temps encore le Liban "restera une arène ouverte pour l'invasion sioniste de l'éducation".
Un membre du conseil de gestion de l'école, Jimmy Choufani, a indiqué à l'AFP que l'établissement avait décidé d'abandonner le manuel en question à la suite de cette polémique. Il a demandé à ce que l'établissement ne soit pas identifié.
Le parti islamiste chiite s'en était pris le mois dernier à un autre manuel scolaire utilisé dans une école privée réputée de Beyrouth dans lequel le Hezbollah et le mouvement islamiste palestinien Hamas sont qualifiés d'organisations terroristes.
Washington considère les deux groupes comme terroristes.
Ce manuel, publié aux Etats-Unis, a été utilisé pendant des années par l'école et le chapitre en question est habituellement coupé par le censure au Liban.
Un exemplaire non censuré acheté à l'étranger par un élève aurait provoqué la polémique.
Joseph Barrak/AFP



Sous la pression du Hezbollah, une école retire un manuel parlant d’Anne Frank

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Liban l’Orient- le jour samedi, novembre 7, 2009

Des extraits du « Journal d'Anne Frank » - une jeune juive morte dans un camp de concentration nazi - ainsi que des explications relatives à l'œuvre ont été coupés d'un manuel scolaire utilisé par un établissement libanais à la suite d'une campagne du Hezbollah selon qui l'ouvrage fait la promotion du sionisme, rapporte l'AFP.
La polémique a éclaté après que le Hezbollah eut appris qu'un manuel scolaire utilisé par un établissement privé de langue anglaise situé à l'ouest de la capitale contient des extraits du Journal d'Anne Frank.
La chaîne du Hezbollah, al-Manar, a dénoncé l'ouvrage, estimant qu'il se concentre sur la persécution des juifs. « Ce qui est plus dangereux encore est la manière dramatique et théâtrale dont le journal est relaté, il est chargé d'émotion », estime la chaîne dans un reportage diffusé la semaine dernière. Il se demande pour combien de temps encore le Liban « restera une arène ouverte pour l'invasion sioniste de l'éducation ».
Un membre du conseil de gestion de l'école, Jimmy Choufani, a indiqué à l'AFP que l'établissement avait décidé d'abandonner le manuel en question à la suite de cette polémique. Il a demandé à ce que l'établissement ne soit pas identifié. L'Orient-Le Jour, qui a mené sa propre enquête, a appris par la suite qu'il s'agissait de l'École secondaire adventiste de Mousseitbé (Mousseitbe Adventist Secondary School), le livre en question étant The Interactive Reader Plus for English Learners, pour la classe de quatrième (8th grade).
Dans un commentaire à la chaîne al-Manar, le député Hussein Hajj Hassan a critiqué l'établissement scolaire concerné et « son manque de discernement dans le choix de ses manuels ». « Ces établissements respectables enseignent la prétendue tragédie qu'a vécue cette fille, alors qu'ils ont honte d'enseigner la tragédie du peuple libanais, du peuple palestinien... la tragédie des gens du Sud, provoquées par l'occupation sioniste », a-t-il dit.

Seconde campagne d'intimidation
De son côté, l'organisation Aladdin's Project, basée à Paris, qui lutte contre la négation de l'Holocauste et qui a été la première association à traduire le Journal d'Anne Frank en arabe, a condamné dans un communiqué « la campagne d'intimidation menée par le Hezbollah », ajoute l'AFP.
Le juge Naïm Kalaani, membre du comité de boycott des produits sionistes, a estimé, pour sa part, que « l'utilisation de ce livre est une violation du code pénal libanais » et une initiative « vers la normalisation avec Israël ». Mais le journaliste et criminologue Omar Nachabé a rejeté de tels arguments qu'il a qualifiés « d'infondés ». « La loi parle de l'État d'Israël, du drapeau israélien, de l'entité d'Israël en tant que nation », a-t-il dit. « Or Anne Frank n'est pas israélienne », a-t-il ajouté, précisant « qu'Anne Frank fait partie de la littérature mondiale » et que l'œuvre est disponible sur Internet, précise l'AFP.
Rappelons qu'Anne Frank a écrit son journal entre 1942 et 1944, alors qu'elle se cachait des nazis dans une cave à Amsterdam avec sa famille. Elle est morte à l'âge de 15 ans dans le camp de concentration de Bergen-Belsen. Son journal a été publié à titre posthume.
Contactée par L'Orient-Le Jour, la ministre de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur, Bahia Hariri, a préféré prendre connaissance du problème et avoir accès au manuel scolaire en question avant d'effectuer le moindre commentaire. « Nous prenons la question très au sérieux et allons traiter le problème avec responsabilité, dans le cadre des institutions », a-t-elle affirmé. Elle a toutefois précisé que la censure n'est pas l'affaire du ministère de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur, mais de la Sûreté générale.
Le parti chiite s'en était pris le mois dernier à un autre manuel scolaire utilisé dans une école privée réputée de Beyrouth-Ouest dans lequel le Hezbollah et le mouvement islamiste palestinien Hamas sont qualifiés d'organisations terroristes à l'issue des attentats terroristes du 11-Septembre, raconte encore l'AFP. Ce manuel, publié aux États-Unis, a été utilisé pendant des années par l'école et le chapitre en question est habituellement coupé par la censure au Liban. C'est un exemplaire non censuré acheté à l'étranger par un élève qui aurait provoqué la polémique.


Liban: Hezbollah contre la publication d'extraits du Journal d'Anne Franck
(AFP)
BEYROUTH — Des extraits du journal d'Anne Franck ont été coupés d'un manuel scolaire au Liban à la suite d'une campagne du Hezbollah selon qui l'ouvrage fait la promotion du sionisme.
La polémique a éclaté après que le Hezbollah eut appris qu'un manuel scolaire utilisé par un établissement privé de la capitale contient des extraits du Journal d'Anne Franck.
La chaîne du Hezbollah Al-Manar a dénoncé l'ouvrage estimant qu'il se concentre sur la persécution des juifs. "Ce qui est plus dangereux encore est la manière dramatique et théâtrale dont le journal est relaté, il est chargé d'émotion", estime la chaîne dans un reportage diffusé la semaine dernière.
Il se demande pour combien de temps encore le Liban "restera une arène ouverte pour l'invasion sioniste de l'éducation".
Un membre du conseil de gestion de l'école, Jimmy Choufani, a indiqué à l'AFP que l'établissement avait décidé d'abandonner le manuel en question à la suite de cette polémique. Il a demandé à ce que l'établissement ne soit pas identifié.
Le parti islamiste chiite s'en était pris le mois dernier à un autre manuel scolaire utilisé dans une école privée réputée de Beyrouth dans lequel le Hezbollah et le mouvement islamiste palestinien Hamas sont qualifiés d'organisations terroristes.
Washington considère les deux groupes comme terroristes.
Ce manuel, publié aux Etats-Unis, a été utilisé pendant des années par l'école et le chapitre en question est habituellement coupé par le censure au Liban.
Un exemplaire non censuré acheté à l'étranger par un élève aurait provoqué la polémique.
Joseph Barrak/AFP